lundi 13 juillet 2009

La Découverte de Gaspé

Par David Tomassini

Au périple d’un voyage où nous frôlâmes à plusieurs reprises la mort. Sur des pavés escarpés et périlleux, là où la vue est à couper le souffle tellement la mort est belle et attirante. Côtoyant une masse d’eau infreinable et puissante comme cent mille hommes matures au bout d’un levier de dix lieux. Passant une forêt dense aux odeurs affriolantes de compost, mais où les vallées sont d’un magnétisme vers les limbes des profondeurs du purgatoire lui-même. Ces forêts mêmes où des milliers de générations amérindiennes furent enterrés. Mort naturelle probable, meurtre, infamie, inceste, mais n’importe quelle mort n’empêche pas les âmes de rôder dans ces forêt magnifiques que j’ai baptisé ‘’Maudite’’. Murdochville, ville de perdition, ou la légende raconte que des nains pernicieux et avares ont creusés leurs chemins au centre de la terre. Un lieu que nous passâmes en grands vents pour ne pas être séduit et enchanté par le chant des sirènes de maisons mobiles. C’est peu de temps après que nous vîmes enfin la réconfortante et chaleureuse baie de Gaspé. Nous croisâmes la Place Jacques-Cartier Haut lieux de pèlerinage pour tous sauf moi. Jacques étant mon ancêtre direct de sang, je ne sens pas le besoin de me recueillir, mais plutôt celui de conquérir. Tout d’abord, prendre le contrôle de mon navire, le Sedna IV, ensuite larguer les voiles, tanguer les amarres, m’armer d’une ciné caméra et firmer, mitrailler les uns et les autres d’images, de FPS et de vérité, peut-être.

Tiré du journal de bord du Capitaine David ‘’Le Rouge’’ Aaaaarrrrrr

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